parc & OEUVRES

PARCS & JARDINS

Le parc boisé du Domaine du Montcel transforme chaque promenade en un véritable moment paisible, idéal pour un week-end ou un séjour au vert.

Le jardin à l’anglaise classé, voulu par Madame Oberkampf au début du XIXᵉ siècle, se découvre au fil de sentiers sinueux, révélant des points de vue pittoresques dignes de tableaux impressionnistes.

Chaque recoin du parc semble être une œuvre d’art vivante, où la nature s’exprime pleinement.

Au centre du domaine, le cèdre bicentenaire veille sur le parc arboré, symbole de l’histoire et de la beauté naturelle qui règne sur le Domaine. 

13

L’ART À CHAQUE PAS

L’art s’invite à chaque recoin du Domaine du Montcel et de l’hôtel Dolce Versailles. Des œuvres contemporaines du parc aux toiles de Jouy qui habillent murs et salons, chaque détail rend hommage à son riche passé artistique et à Monsieur Oberkampf, pionnier de l’impression de ces célèbres toiles.

Séjourner au Domaine, c’est s’immerger dans plusieurs siècles et vivre une expérience culturelle unique à deux pas de Versailles.

LONG TERM PARKING - 1982

Design sans titre 20

En 1982, l’artiste, sculpteur et plasticien Arman imagine Long Term Parking, une œuvre monumentale au cœur du domaine du Montcel. L’œuvre phare de l’artiste franco-américain consiste en un empilement de cinquante-neuf véritables carcasses d’automobiles enchâssées et coulées dans du béton, formant une tour de plus de dix-neuf mètres de haut. 

Le choix de cette accumulation de carcasses de voitures n’est pas anodin pour Arman dont l’œuvre questionne et s’intéresse aux objets représentatifs de nos sociétés de consommation et de la modernité : la voiture symbolise précisément cela. Il entend également montrer que même si l’objet est sacralisé, cela n’empêchera pas sa destruction prochaine. Ainsi, l’accumulation d’objets identiques permet, dans une logique quantitative, d’effacer leur singularité et de renvoyer à une image de profusion et d’abondance, tout en soulignant le caractère périssable des produits de la société d’abondance. 

Face à des œuvres d’art dont l’essence est justement d’être immortelle, Arman a donc réussi l’exploit de créer une œuvre d’art qui vieillit en même temps que les hommes. La finalité de l’œuvre sera la disparition totale des voitures, laissant apparaître les emplacements vides dans le béton. De l’œuvre, il ne restera un jour plus que la tour de béton, qui elle-même se verra peut-être peu à peu recouverte de fougères… jusqu’à disparaître complètement ?

HOMMAGE À EIFFEL - 1989

Design sans titre 21

La Fondation Cartier, dans le cadre de son exposition d’inauguration, se place sous le signe de l’artiste contemporain César, fait la même année Commandeur des arts et des lettres.

C’est dans ce contexte que l’artiste entreprend la réalisation de son Hommage à Eiffel, une plaque géante de 18 mètres haut avec la coopération de ses assistants Jean-François Duffau et Christian Debout « Les Fers de César », œuvre destinée au parc du château de la Fondation Cartier. Elle est réalisée à partir des poutrelles provenant de l’opération d’allègement de la tour Eiffel. Plus précisément, les matériaux utilisés sont issus en partie de fragments d’un escalier de la Tour Eiffel démonté pendant les travaux. Ces fragments de la Tour Eiffel achetés en 1983 sont ainsi rassemblés dans un vaste enchevêtrement.

En 1989, la sculpture monumentale est terminée. Elle est inaugurée en grande pompe avec performances et feux d’artifice dans le jardin de la Fondation. Une plaque de 6 mètres de haut utilisant les mêmes éléments de la Tour Eiffel est installée dans le parc de la Fondation Yoshii, au Japon, la même année. L’œuvre de César à Jouy en-Josas a donc une petite sœur à l’autre bout de la Terre, au Japon.

PARC & JARDINS

Le parc boisé du Domaine du Montcel transforme chaque promenade en un véritable moment paisible. Idéal pour un week-end ou un séjour au vert, il invite à la détente..

Le jardin à l’anglaise classé, voulu par Madame Oberkampf au début du XIXᵉ siècle, se découvre au fil de sentiers sinueux, révélant des points de vue pittoresques dignes de tableaux impressionnistes. Chaque recoin du parc semble être une œuvre d’art vivante, où la nature s’exprime pleinement.

Au centre du domaine, le cèdre bicentenaire veille sur le parc arboré, symbole de l’histoire et de la beauté naturelle qui règne sur le Domaine. 

L’ART À CHAQUE PAS

L’art s’invite à chaque recoin du Domaine du Montcel et de l’hôtel Dolce Versailles. Des œuvres contemporaines du parc aux toiles de Jouy qui habillent murs et salons, chaque détail rend hommage à son riche passé artistique et à Monsieur Oberkampf, pionnier de l’impression de ces célèbres toiles.

Séjourner au Domaine, c’est s’immerger dans plusieurs siècles et vivre une expérience culturelle unique à deux pas de Versailles.

Design sans titre 20

LONG TERM PARKING - 1982

En 1982, l’artiste, sculpteur et plasticien Arman imagine Long Term Parking, une œuvre monumentale au cœur du domaine du Montcel. L’œuvre phare de l’artiste franco-américain consiste en un empilement de cinquante-neuf véritables carcasses d’automobiles enchâssées et coulées dans du béton, formant une tour de plus de dix-neuf mètres de haut. 

Le choix de cette accumulation de carcasses de voitures n’est pas anodin pour Arman dont l’œuvre questionne et s’intéresse aux objets représentatifs de nos sociétés de consommation et de la modernité : la voiture symbolise précisément cela. Il entend également montrer que même si l’objet est sacralisé, cela n’empêchera pas sa destruction prochaine. Ainsi, l’accumulation d’objets identiques permet, dans une logique quantitative, d’effacer leur singularité et de renvoyer à une image de profusion et d’abondance, tout en soulignant le caractère périssable des produits de la société d’abondance. 

Face à des œuvres d’art dont l’essence est justement d’être immortelle, Arman a donc réussi l’exploit de créer une œuvre d’art qui vieillit en même temps que les hommes. La finalité de l’œuvre sera la disparition totale des voitures, laissant apparaître les emplacements vides dans le béton. De l’œuvre, il ne restera un jour plus que la tour de béton, qui elle-même se verra peut-être peu à peu recouverte de fougères… jusqu’à disparaître complètement ?

Design sans titre 21

HOMMAGE À EIFFEL - 1989

La Fondation Cartier, dans le cadre de son exposition d’inauguration, se place sous le signe de l’artiste contemporain César, fait la même année Commandeur des arts et des lettres.

C’est dans ce contexte que l’artiste entreprend la réalisation de son Hommage à Eiffel, une plaque géante de 18 mètres haut avec la coopération de ses assistants Jean-François Duffau et Christian Debout « Les Fers de César », œuvre destinée au parc du château de la Fondation Cartier. Elle est réalisée à partir des poutrelles provenant de l’opération d’allègement de la tour Eiffel. Plus précisément, les matériaux utilisés sont issus en partie de fragments d’un escalier de la Tour Eiffel démonté pendant les travaux. Ces fragments de la Tour Eiffel achetés en 1983 sont ainsi rassemblés dans un vaste enchevêtrement.

En 1989, la sculpture monumentale est terminée. Elle est inaugurée en grande pompe avec performances et feux d’artifice dans le jardin de la Fondation. Une plaque de 6 mètres de haut utilisant les mêmes éléments de la Tour Eiffel est installée dans le parc de la Fondation Yoshii, au Japon, la même année. L’œuvre de César à Jouy en-Josas a donc une petite sœur à l’autre bout de la Terre, au Japon.